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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 14:25

J’ai fini le dernier pull et vous êtes plusieurs à m’avoir demandé comment on fait ça, et quand j’explique, même avec les mains, vous ne comprenez pas bien... Alors voilà un tuto, photos à l’appui.

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J’ai composé ce motif sur une cadence de six, mais on peut très bien exécuter toutes sortes de variation. Donc, je commence par tricoter six rangs d’une couleur (ici le vert, mais ça aussi, ça peut varier). Au rang suivant, je tricote en blanc :
- une maille lisière
- six mailles endroit
- attention, c’est là l’astuce : avec mon aiguille droite, je viens attraper le brin horizontal de la maille six rangs en dessous

 

DSC04098.JPG

 

et je la glisse sur l’aiguille gauche pour la tricoter à l’endroit en même temps que la maille suivante.

 

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Je fais ça six fois et j’alterne ensuite six mailles endroit, six mailles avec le brin de dessous.

C’est bon ? Vous me suivez ?

Ensuite, je tricote cinq rangs en jersey, je change de couleur et c’est reparti...

Je trouve que l’envers de l’ouvrage, c’est joli aussi...

 

DSC04097.JPG

 

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 14:05

Ici, le matelas mesure 140x180cm et a une épaisseur de 15cm.

Je coupe un rectangle de :

30+140+30=200cm

par :

30+180+30=240cm

Je plie chaque angle bord sur bord et j’épingle à 30cm de la pointe, parallèlement au droit fil.

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Je pique au point droit, je surfile et je coupe les triangles.

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Je repasse un double rentré sur tout le tour pour préparer l’ourlet.

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Je déplie le dernier rentré et j’épingle l’élastique ; je pique, élastique tendu.

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Ensuite je couds l’ourlet avant de faire le lit...

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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 12:19

J’ai remarqué qu’à la longue, un bord-côte finit par s’abimer parce qu’un montage classique ne s’étire pas assez. Surtout sur des chaussettes ou des gants parce que, pour passer un coup de pied ou la largeur d’une main, je tire un peu... Le montage extensible donne de meilleurs résultats.

Aujourd’hui, je commence une paire de gants. Je choisis un fil de couleur contrastante et une aiguille légèrement plus grosse que celles avec lesquelles je tricoterai ensuite. Et je monte la moitié des mailles dont j’aurai besoin. Ça, c’est la théorie.

Concrètement, je dois avoir 72 mailles tricotées en côtes 1/1 avec des aiguilles n°2. Avec le fil violet, je monte 36 mailles sur une aiguille 2 et ½. Et je commence à tricoter avec le fil multicolore et les aiguilles n°2 : 1 maille endroit, 1 jeté, 1 maille endroit, 1jeté... jusqu’à épuisement des mailles violettes (pour faire un jeté : après la maille endroit, je fais passer le fil devant l’ouvrage et quand je vais tricoter (à l’endroit) la maille suivante, le fil fait tout naturellement le tour de l’aiguille, ce qui crée une nouvelle maille pour le rang suivant...).

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Je répartis toutes les mailles sur 4 aiguilles. La première fois, le passage d’une aiguille à l’autre un peu déroutant, avec ce fil qui se met là où il ne faudrait pas... Ne pas trop réfléchir, respirer... Ce n’est pas insurmontable !DSC03402.JPG

Je ferme le tour en veillant à ce que le travail reste bien plat, les mailles ayant la fâcheuse tendance à s’enrouler autour des aiguilles qui s’emberlificotent, les fils qui se détendent sans qu’on sache pourquoi... Là encore, respirer !DSC03403.JPG

Pour que le départ du 2ème tour se tienne, je tricote là première maille à l’endroit. La deuxième à l’envers. Je repasse le fil derrière l’ouvrage et je fais glisser la maille suivante sur l’aiguille droite sans la tricoter. Et je recommence : une maille envers fil devant, une maille glissée fil derrière sur tout le tour. J’ai donc tricoté tous les jetés du tour précédent (attention, la dernière a tendance à se faire la malle, ne pas oublier de la tricoter à la fin du tour).

Le plus dur est fait... Bravo !

Au tour suivant, je tricote les mailles endroit et je fais glisser les mailles envers sur l’aiguille droite sans les tricoter. Le fil reste donc toujours derrière l’ouvrage.

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Encore un dernier tour où je fais glisser les mailles endroit et je tricote les mailles envers. Le fil passe donc à nouveau devant et derrière l’ouvrage.

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Ensuite je tricote une maille endroit, une maille envers, des côtes 1/1 comme d’habitude.

Au bout de quelques rangs, je peux enlever le fil violet qui a servi au début du montage.

 

 

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Et les gants terminés

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 13:34

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Pour pouvoir mettre mes tongues quand il fait froid, j’ai tricoté des chaussettes avec le gros orteil séparé.

Je me lance dans des explications, et on dit que si tu ne comprends pas, tu me demandes et je complèterai !

Je tricote en rond, avec cinq aiguilles et un fil qui change de couleur pour que tu croies que c’est du jacquard...

Je monte 80 mailles réparties sur quatre aiguilles numéro deux (en montage extensible... si tu veux que je t’explique, demande moi, je te concocte un exposé) et je tricote dix à quinze tours de côtes 1/1. Ensuite je fais une vingtaine de tours avec des aiguilles numéro deux et demi avant de diminuer parce que j’ai des gros mollets et des chevilles fines. Pour ça je décide d’en enlever une de chaque côté du repère de début de tour, tous les dix tours. Mais ça, c’est une indication qu’il faut adapter à ta morphologie et à la laine.

Me voici donc avec seize mailles sur chaque aiguille. Encore une dizaine de tours avant d’attaquer le talon : là, je ne vais plus tricoter que sur deux aiguilles (celles qui sont de chaque côté du repère de début de tour) et je tricote d’abord quatre rangs tout simples, avant de diminuer une maille de chaque côté à deux mailles du bord, dix fois. Il me reste alors douze mailles. Je tricote huit rangs tout simples avant d’augmenter une maille de chaque côté à deux mailles du bord, dix fois.

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Là, j’ai de nouveau les 32 mailles du départ et je tricote encore quatre rangs avant de reprendre les mailles qui attendaient patiemment que le talon soit fini pour se remettre en piste. Je tricote quelques tours avant de songer à coudre le talon (ça s’appelle un talon sablier, il peut être tricoté de bien d’autres façons, mais c’est celle que j’ai choisie il y a tellement longtemps que je ne sais même plus pourquoi).

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Et vas-y que je tricote, et vas-y que j’essaie de temps en temps.

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Quand j’arrive à la base des orteils, je ne travaille plus que sur les onze mailles de la fin de la première aiguille et les onze mailles du début de la deuxième aiguille. Pour pouvoir tricoter en tours, je monte cinq mailles entre les deux et je répartis tout ça sur quatre aiguilles. Au début, c’est vrai, ça se tamponne un peu avec les aiguilles qui portent les mailles en attente, mais quand on monte un peu, ça se discipline.

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J’ai des orteils assez longs, alors je tricote quatre centimètres avant de commencer les diminutions : sur un tour, je tricote deux mailles endroit puis deux mailles ensemble (oui, oui, continue, deux mailles endroit, deux mailles ensemble, comme ça sur tout le tour). Je tricote deux tours tout à l’endroit et je recommence un tour de diminution avec une maille endroit puis deux mailles ensemble sur tout le tour. Pour finir, je tricote encore un tour en maille endroit avant de couper le fil. J’utilise un passe-laine pour glisser le fil dans les mailles puis passer le fil sur l’envers et le rentrer.

Je reprends les mailles en attente, je relève cinq mailles sur le côté du gros orteil et je répartis tout ça sur quatre aiguilles.

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Je tricote quelques centimètres avant de diminuer sur le même principe que le gros orteil. J’ai même ajouté une baguette de diminutions sur le côté pour faire joli. Et je finis avec le passe-laine comme ci-dessus.

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Attention, n’oublie d’inverser la place du gros orteil quand tu tricotes la deuxième...

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 16:22

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Pour éviter que les coutures dérouillent au bas d’une fente, je pose une hirondelle ; joli mot, non ?

Dans une chute de tissu, je coupe un triangle isocèle (dimension : 7cm de hauteur et 11cm de base).

Je replie les bords de cette petite pièce à 0,5cm et je dégarnis les coins pour éviter les surépaisseurs.

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Je replie la pointe du haut à mi-hauteur, un peu moins que la mi-hauteur.

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J’assemble cette petite pointe au bas du vêtement, sous la fente. Si je travaille à la machine, je fais ça avant de piquer l’ourlet. Mais je préfère coudre à la main, à points coulés, et dans ce cas, l’ourlet est déjà piqué.

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Je retourne la base du triangle contre l’envers du vêtement en recouvrant la couture au bas de la fente. J'épingle sans chercher à respecter un quelconque droit fil. Ici je dois laisser le tissu se poser où il veut, bien à plat, milieu sur milieu c’est mieux.

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Il ne reste plus qu’à coudre à points d’ourlet.

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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 16:48

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Envers sur envers, je superpose soigneusement le vêtement et sa doublure en portant une attention particulière aux points d’accords.

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Je pique tout le tour.

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A la craie tailleur, je trace le motif sur la doublure, qui devient donc l’envers du vêtement. (On voit en rose le tracé qui ne m’a pas plu. J’ai droit à l’erreur !)

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Je bâtis à grands points en travaillant bien à plat. Ceci pour éviter les faux plis à la prochaine étape.

A la machine,je fais un essai de point sur un échantillon de tissu pour bien régler la largeur et la longueur de point, ainsi que les tensions de fils. Au point de zig-zag étroit, je suis le tracé à la craie.

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Enfin sur l’endroit, j’évide le motif avec des ciseaux  pour laisser apparaître la doublure.

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Il ne reste plus qu’à monter la robe !

 

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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 20:59

Enfiler le vêtement et épingler pour obtenir la taille souhaitée.
On peut reprendre sur les côtés, comme ici, ou au milieu dos quand ça paraît plus sensé. Ne pas hésiter à essayer différentes formules avant de choisir la meilleure.

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Avec des épingles ou avec un fil, reporter le tracé de chaque côté de la couture. Le corps humain étant généralement symétrique, on veillera à ce que les valeurs à enlever soient bien réparties de chaque côté.

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Démonter la ceinture sur au moins dix centimètres de chaque côté des coutures. Ne pas lésiner permettra par la suite de travailler plus à l’aise.
Démonter aussi les surpiqûres.

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Reporter les épingles sur l’envers. A ce stade, on peut bâtir en vue d’un essayage, ou piquer si on est sûr de son coup. Les deux morceaux de la ceinture (dessus et dessous) sont piqués à la même distance que le haut des côtés.

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Si les coutures sont ouvertes, il faut démonter les anciennes coutures de côtés pour pouvoir les repasser et les surfiler séparément, comme à l'origine.

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Sinon, on peut surfiler les deux bords ensemble et les coucher vers le dos.
Les surplus de la ceinture sont recoupés.

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Repasser soigneusement chaque couture, c’est assurer une meilleure finition du travail. Attention, le repassage se fait toujours sur l’envers.DSC02418.JPG

Recoudre le haut de la ceinture, puis la ceinture sur le haut du vêtement. Pour que les coutures se croisent correctement, poser une épingle à l'intersection des coutures,

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qui restera lors de la couture à la machine.

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Repasser cette dernière couture vers le haut.

Sur l’endroit, refaire la surpiqûre.

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Et voila le travail !

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 12:22

Voici la méthode que m'a enseignée Geneviève Sevin-Doering lors de ma dernière visite.

J’utilise un tissu qui n’a que peu de valeur. Je le coupe en deux de manière à obtenir deux morceaux d’environ 1m par 1m (un pour chaque jambe).

En haut, à peu prés au milieu, je trace une belle courbe qui correspondra à l’enfourchure. Je bâtis les deux morceaux ensemble sur cette ligne.

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Ensuite, je prends un ruban d’environ un mètre de longueur (une bande de tissu pliée en deux fera très bien l’affaire) et je le noue autour de la taille de la personne à habiller.

Je déplie la toile et je l’enfile sur le modèle en gardant la couture d’entrejambe sur l’extérieur pour pouvoir la rectifier (parce que ça marche rarement du premier coup).

Le haut du pantalon est épinglé sur le ruban de taille, les côtés sont épinglés au gré de notre fantaisie. Jambe large, jambe étroite, tout est permis.

C’est le moment de rectifier la courbe d’enfourchure. Tout en douceur s’il vous plaît…

Je marque la ligne de taille avec soin. Le ruban sert non seulement de ceinture mais aussi et surtout de ligne de construction. Prévoir que lors du montage, cette ceinture aura probablement besoin d’être soutenue (pour que le pantalon tienne bien, la ceinture finie est plus courte que la ligne de taille du pantalon, ce qui est valable aussi pour la jupe).

Marquer aussi la ligne d’ourlet.

Il faut maintenant retirer le pantalon en prenant soin de garder les marques prises en cours d’essayage. Attention à ne pas enlever le ruban de taille sans l’avoir soigneusement mesuré. Pour relever les tracés marqués aux épingles, je passe des fils. Eventuellement, je rectifie mes lignes à la règle ou au perroquet (pour ma part, je me sers très peu du perroquet, je préfère travailler à main levée).

Je bâtis le pantalon pour un nouvel essayage et je rectifie jusqu’à complète satisfaction. A chaque fois, j’épingle, je passe des fils (pour m’y retrouver, j’utilise différentes couleurs), je bâtis, j’essaie.

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A plat, il est normal que la ligne de taille dos soit relevée par rapport à la ligne de taille devant, normal que la ligne du bas ne vous paraisse pas droite. Vous verrez qu’au montage, ça s’arrange.

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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 12:50

Pour travailler plus facilement, j’utilise un voile thermocollant double face ; ce qui a en plus l’avantage d’éviter les gondolis, cloques et autres effets aussi bizarres qu’inattendus.
Ca se présente comme une feuille de papier (glacé quelquefois) avec un côté qui colle avec la chaleur.

Je prépare un patron de papier (ici un rond) et je découpe mon motif en tissu.

Je pose le tissu côté envers sur le côté collant du voile thermocollant et je découpe le motif avec des ciseaux à papier.

J’enlève le patron et je pose le tout sur la planche à repasser, côté papier vers le fer, côté endroit du tissu sur la planche.

Je pose le fer, sans le bouger, sur l’ensemble en veillant à ce que tissu et thermocollant restent bien en place. J’attends quelques secondes (moi, je compte jusqu’à 8…).
Si le tissu est fragile, j’utilise une pattemouille ou un morceau de tissu comme intercalaire.

Je retire délicatement le papier du thermocollant en m’aidant d’une épingle.

Je pose mon motif à l’emplacement voulu, face entoilée sur le vêtement (ou tout autre support), et je pose à nouveau le fer à repasser, sans le bouger, sur le motif pendant quelques secondes (si tu préfères chanter une chanson ou réciter une prière, choisis-la pas trop longue…)

Maintenant, j’attends un peu que tout ça refroidisse car la chaleur modifie légèrement les dimensions des pièces de tissu.

Enfin, je pique au point zigzag le tour du motif. C’est là que je suis contente quand les motifs sont simples, avec peu d’angles…

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 10:13

Selon Geneviève Sevin-Doering.

Marquer l’emplacement du bouton avec un fil, bien en face de la boutonnière, marquée elle aussi avec un fil. (Les épingles risquent de bouger, d'accrocher le fil lors de la couture et sont sources d'imprécision.)

 

Enfiler une aiguille et faire un nœud au bout du fil, qui ne sera pas trop long, sinon ça s’emmêle.

Coudre un demi-point de façon à placer le nœud sur l’endroit du vêtement, à l’emplacement du bouton. De cette façon, le nœud ne se verra pas puisqu’il sera recouvert par le bouton.

Coudre le bouton en le tenant bien décollé du tissu. Pour cela, on peut glisser une allumette entre les deux (c’est ma petite technique, Geneviève ne le fait pas). Pour que le travail soit aussi joli sur l’envers, repiquer toujours dans les mêmes points.

Quand le nombre de points est suffisant pour une fixation solide, passer le fil sur l’endroit, retirer l’allumette et entourer la queue du bouton avec le reste du fil.

Pour arrêter le fil, traverser trois ou quatre fois la queue formée sous le bouton. Enfin traverser la boucle formée avec la fin de l’aiguillée,

Passer encore une fois sous la queue et couper le fil.

En procédant de cette façon, on évite d’avoir des nœuds sur l’envers. Soumis aux frottements, ils finiront par s’user, c’est trop bête ! En plus, je trouve ça pas joli joli…

L’espace ménagé entre le bouton et le tissu permettra d’accueillir avec aisance l’autre partie du vêtement. Et dans ma pratique, l’aisance, c’est très important.

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